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Les légendes autour des Superaliments

Les légendes autour des Superaliments

Légendes rédigées par le fondateur de Sol Semilla, Jean-François Hämmerle et inspirées des légendes amazoniennes.

Nos légendes sont dévoilées tous les jours avec notre calendrier de l'Avent sur notre compte Instagram ! Suivez-nous pour les découvrir

Légende du superfruit Açaï

Né une nuit de lune, l'enfant nommé Iaça devint, au lever du jour, un bel et haut palmier offrant des baies en abondance pour nourrir la tribu, éprouvée par la faim depuis que le fleuve avait disparu, rendant les terres stériles.

Grâce aux fruits qui repoussaient sans cesse, les gens purent supporter les années maigres s'écoulant encore avant que le fleuve ne revienne.

La terre, à nouveau généreuse, leur permit de remplir les marmites d'aliments de toute sorte, auxquels, depuis, on ajoute un peu de la chair mauve du fruit appelé açaï, nom inversé du bébé qui, en se transformant en arbre, avait sauvé son peuple.

Voilà pourquoi, dans ces régions, jusqu'à aujourd'hui, on dit qu'un repas sans açaï n'est pas un vrai repas.

Conte librement inspiré de légendes amazoniennes

Légende du superfruit Acerola

Il y a bien longtemps, on offrait des oranges à Noël. Ce fruit si rare en France était considéré par nos arrières-grands-parents comme un produit de luxe. À partir du milieu du XXᵉ siècle, les modes de production et de transport s’étant intensifiés, cet aliment est peu à peu devenu banal pour nous, et sa consommation massive.

S’il est vrai qu’un apport quotidien en vitamine C est bon pour notre organisme, l’orange, malgré sa légende, ne figure pas parmi les fruits les plus riches en vitamine C. Selon les classements, elle se situe entre la 12ᵉ et la 15ᵉ position, bien loin derrière notre petite cerise acérola, qui, elle, occupe la première place !

Cerise sur le gâteau, la composition bien particulière de l’acérola permet une assimilation optimale de sa précieuse vitamine C, contrairement à l’orange, dont les effets acidifiants peuvent fragiliser l’organisme.

Alors, à Noël, si nous souhaitons renouer avec la tradition d’offrir un fruit précieux, l’acérola sera un vrai cadeau !

Légende de la Lucuma

Aucun être, à ses yeux, n’étant digne d’elle, une très belle femme nommée Lucuma vivait seule dans la montagne. Elle allait souvent s’étendre à l’ombre d’un arbre n’ayant encore jamais donné de fruits.

Huatio, dieu de la Terre et des cultures, habitait en ces temps le village proche sous l’aspect d’un pauvre homme mal vêtu. Un jour, il se transforma en oiseau, s’approcha de l’arbre et touchant une branche de son bec, fit apparaitre un fruit en ayant pris soin d’y déposer sa semence.

Lorsqu’elle aperçut ce fruit inconnu, la belle en eut envie et le mangea, son gout était délicieux, sa chair un vrai plaisir. Lucuma devint enceinte sans qu’aucun homme ne l’ait touchée.

Encore plus belle, un peu moins orgueilleuse, elle eut un fils qu’elle allaita. Elle retournait tous les jours auprès de son arbre y bercer son bébé.

Chaque fois un oiseau s’approchait et de l’arbre tombait un fruit ressemblant en plus petit au sein d’une femme-on aurait dit le sien- qu’elle ramassait et consommait avec toujours autant de plaisir.

Elle se sentait bien, malgré l’étrangeté de son sort, le fruit et l’enfant la rendaient heureuse…

Légende du superaliment Guarana

Amoureuse d’un serpent, une jeune femme conçut avec lui un enfant, au grand courroux de ses frères jaloux. L’enfant grandit, beau et doté de pouvoirs magiques. À l’âge de cinq ans, il fut tué par ses oncles envieux.

Lorsqu’elle découvrit le corps de son fils, la jeune mère pleura et entendit ses larmes dire :« Ne sois pas triste, ton fils vivra toujours et protégera ton peuple. Plante ses yeux dans la terre et tu verras »

C’est ainsi que naquit la plante nommée guarana qui depuis apporte vaillance, éveil et réconfort.

Lorsque les fruits sont murs, ils s’ouvrent comme des yeux et laissent apparaître la graine dans laquelle vit toujours l’enfant de la femme et du serpent.

Histoire du Cacao

En 1519, L’empereur Aztèque Moctezuma et Hernan Cortez, le conquistador, firent connaissance. La boisson cérémonielle, nommée Xocolatl, offerte par Moctezuma fut servie dans une coupe en or.

C’est d’abord le contenant qui attira sérieusement l’attention de l’Espagnol, puis le breuvage étrange aux effets revigorants lui donna envie aussi de s’intéresser à son principal ingrédient : le cacao.

Ainsi, après la conquête de l’Empire Aztèque, or, pierres précieuses, étoffes rares et fèves de cacao furent envoyés à la Cour d’Espagne

Début d’une nouvelle page dans la très longue et fascinante histoire du cacao qui accompagne l’histoire humaine depuis des millénaires.

A suivre…

 

Légende du superaliment Nopal

Le cactus nommé Nopal, plus qu’une simple ressource utilitaire, était considéré par les anciens Mexicains comme un être végétal exemplaire. Sa capacité à croître dans des conditions défavorables et sa résistance à la sécheresse l’associaient à l’idée de résilience et d’adaptabilité.

Un mythe fondateur décrit la longue errance du peuple Aztèque à travers des contrées désertiques. L’apparition d’un nopal sur lequel un aigle tenait dans son bec un serpent, sera signe que l’endroit est le bon pour y bâtir la cité de Tenochtitlan, future Mexico City.

Aujourd’hui encore, lors de fêtes importantes comme le Jour des Morts, le cactus est utilisé à la fois dans la décoration et dans la préparation de plats traditionnels, reliant ainsi les gens à leurs ancêtres et à la terre qui les soutient.

 

Légende du superaliment Urucum

L’une a les cheveux roux aux nuances infinies, l’autre d’un noir profond, intense et lumineux. Gardiennes de la forêt, les deux sœurs apparaissent avec un arc en ciel aux voyageurs perdus qui retrouvent leur chemin. 

Elles-mêmes, il y a longtemps, n’étaient que simples filles- l’une rousse, l’autre brune- parcourant bien des routes, en quête d’amoureux. Et puis s’étaient perdues dans le cœur de la forêt.

Un aigle bienveillant venu à leur secours leur indiqua comment retourner au village mais à mi-chemin, un puma les emprisonna dans une grotte. Connu pour sa méchanceté, ce puma voulait faire des deux filles ses épouses.

Alors de toutes leurs forces, les deux sœurs demandèrent à l’esprit de la forêt de les sauver et de les transformer en plantes bénéfiques.

La rousse devint Urucum aux graines rouges-oranges, la brune devint Wituk aux graines bleues-noires.

Ces deux arbres se multiplièrent dans toute la forêt et même au-delà, utilisés de milles façon pour colorer, soigner, nourrir et protéger.

Heureux de ces bienfaits, l’esprit de la forêt fit apparaitre avec un arc en ciel, deux belles femmes rousses et brunes qu’il nomma « Gardiennes de la Forêt » et qui veillent depuis sur tous ceux qui se perdent.

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