Nous arrivons dans la période de fin d'année, durant laquelle le système digestif en priorité doit être choyé. Découvrez dans cet article les superaliments qui préparent, protègent, soulagent l'estomac, les intestins et le microbiote, soumis parfois à l'épreuve durant les fêtes.
Les superaliments et le "feu digestif"
Bien plus qu’assurer de simples fonctions mécaniques, le système digestif met en œuvre une multitude d’interactions transformant ce que nous absorbons en énergie vitale.
Cette transmutation nous demande à veiller sur ce qu’en médecine ayurvédique on appelle le « feu digestif », à bien le nourrir, le renforcer, le calmer, l’entretenir.
Et s’il peut arriver, durant les fêtes, de « jouer avec le feu » en faisant peut être quelques excès, nous disposons heureusement d’alliés précieux. Utilisés pour réparer d’éventuels lendemains difficiles mais surtout consommés au quotidien, le matin à jeun pour certains ou avec les repas pour d’autres, nos superaliments sont là pour faire du bien : le nopal - cactus au cœur tendre, la griffe du chat - liane bienfaisante, la caroube - tout en douceur, la chlorelle.
Le rituel du matin : Nopal, Griffe du Chat et Caroube pour la digestion
Les bienfaits du NOPAL pour la digestion
Constitué de fibres douces et de pectine (substance gélifiante par ailleurs très utile en cuisine pour épaissir certaines préparations), le nopal contient également des acides aminés, des minéraux et des vitamines. Cette synergie se révèle particulièrement bénéfique envers le système digestif.
L’association de tels nutriments réfrène la production excessive d’acidité dans le corps, préservant ainsi la muqueuse intestinale et tempérant l’inflammation du colon occasionnée par les aliments crus (éprouvant les intestins fragiles), les aliments trop acides ou trop épicés, l’alcool, les médicaments chimiques, etc.
Ami du foie, de l’estomac et des intestins, favorisant l’élimination des toxines, le « docteur Nopal » comme on le surnomme parfois, est donc d’un grand secours après quelques excès. Mieux encore, une cure préventive permettra de doter les intestins et l’estomac d’une bonne protection, ce qui se traduira en général par une meilleure résistance lors d’une soirée un peu trop arrosée, d’un banquet trop copieux, etc.
Les bienfaits de la GRIFFE DU CHAT pour la digestion
Cette liane d’Amazonie, respectée par les guérisseurs traditionnels est qualifiée par les chercheurs en phytothérapie de plante « adaptogène », c’est à dire qui agit en fonction des besoins de chacun, équilibre le système immunitaire et régule les différentes fonctions de l’organisme dont le système digestif qu’elle contribue à maintenir en bon état, notamment en soutenant le foie et l’estomac.
Contenant une multitude de principes actifs, elle peut être consommée en cures préventives ( changement de saison, risque d’infection, etc), en « rituel du matin », ou encore en usage ponctuel durant une période de crise (rhume, fébrilité, indigestion, lendemain de fête)
Elle est également conseillée aux fumeurs ainsi qu’aux personnes consommant de l’alcool, ses effets réparateurs sur le foie permettant d’amoindrir les dommages occasionnés.
Attention, la griffe du chat est déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes ayant subi une greffe d'organe. Si vous êtes concerné, vous pouvez faire cette cure sans griffe du chat.
Les bienfaits de la CAROUBE pour la digestion
Cette longue fève odorante et savoureuse se prête à de nombreux usages en cuisine. Utilisée au quotidien dans notre alimentation, elle participe au bon fonctionnement de l’organisme grâce ses nutriments, fortifiants et doux envers les intestins dont elle régule le transit en augmentant la viscosité du bol alimentaire. Utilisée en cure (en association avec le nopal) elle aide à réguler l’activité des intestins affaiblis. Ponctuellement, elle soutient en cas de crise digestive et facilite le rétablissement, notamment de personnes affaiblies.
Le rituel de préparation Nopal, Griffe du Chat et Caroube
Conseil : verser une tasse (250ml) d’eau bouillante sur une cuillère à soupe (+ ou -5 grammes) de griffe du chat, remuer, laisser infuser quelques minutes puis verser le liquide dans une autre tasse en prenant soin de laisser la poudre qui s’est déposée.
Ajouter à cette infusion une demi cuillère à café de nopal et une demi cuillère à café de caroube, excellente façon de démarrer la journée !
A prendre une fois le matin, ou si besoin pour un effet réparateur après lendemain de fête, renouveler plusieurs fois dans la journée cette préparation.
La cure détox de CHLORELLE pour la digestion
Bienfaits de la Chlorelle pour la digestion
Naturellement riche en chlorophylle (d’où son nom) cet élément microscopique (de la taille de nos globules rouges) est une des plus anciennes formes de vie à être apparue sur Terre. Prise en cure de façon graduelle, elle va permettre au corps d’éliminer métaux lourds et autres polluants tout en purifiant le sang et en revitalisant la flore intestinale. Elle participe aussi au bon fonctionnement cellulaire, impactant positivement les capacités de régénération de l’organisme en général.
Précautions d'emploi de la Chlorelle
En général, il est recommandé de « faire connaissance » avec la chlorelle en commençant par une cure sur une période de 21 jours.
On démarre le matin à jeun en mélangeant une pointe de cuillère à café de poudre dans un verre d'eau (l'idéal est de disposer d'un petit shaker, bien pratique pour ce genre de préparation). Puis on augmente chaque jour la quantité de chlorelle jusqu'à parvenir, à la fin de la semaine, à une dose de 1 à 2 cuillerées à café, toujours mélangées dans un bon verre d'eau, le matin à jeun. On peut aussi fractionner cette dose en deux ou trois prises avalées avant les repas.
Cette cure de 3 semaines peut être prolongée sur une plus longue période, selon le ressenti de chacun. Les premiers jours, il arrive que réagissent les intestins, que le transit s'accélère et qu'on perçoive d'autres réactions provoquées par l'apport important en chlorophylle et en fibres. C'est pourquoi il est préférable d'augmenter progressivement la quantité de chlorelle lorsque l'organisme ne la connaît pas encore et d'éviter ou d'atténuer ainsi le phénomène de « crise curative ».